Vivre POUZAUGES

Ensemble Naturellement


Édito AVRIL 2023 :

Préambule :

Madame, Monsieur, chers Pouzaugeaises et Pouzaugeais, à l’heure ou nous écrivons, et depuis notre dernier édito qui ne comportait que nos voeux pour 2023, nous avons eu 2 conseils municipaux :

– Le 30 janvier 2023 : avec essentiellement le Débat d’Orientation Budgétaire pour 2023, vous allez pouvoir découvrir plus loin dans cet édito ce que sont exactement le D.O.B., le R.O.B. et un P.P.I. pour une collectivité comme Pouzauges ;

– Le 13 mars 2023 : les différents votes du budget 2023 et le récapitulatif des dépenses de l’année 2022. Nous avons voté contre les Budgets Généraux pour 2023 qui sont le squelette des engagements pris pour l’année et les années à venir pour notre collectivité.

Ils engagent la commune dans ses directions de fondement et sont souvent les postes les plus dépensiers des deniers publiques.

Pourquoi avons nous votez contre ? Certains postes de dépenses sont pour nous injustifiés et en face de cela on nous propose d’augmenter la taxe foncière pour récupérer 71 000 euros de recettes supplémentaires…

Les dépenses engendrées par le souhait d’achat de l’ancien garage Hay représentent déjà pas loin du double de ces 71 000 euros…

Les frais d’étude pour une plate forme touristique sur notre château se chiffrent à 50 000 euros.

L’accumulation de patrimoine foncier par la commune depuis plusieurs années ne fait qu’augmenter les coûts d’entretien et le besoin en personnel, donc la charge financière, encore faudrait-il que ces entretiens soient faits correctement !

Dans le BUDGET GENERAL nous trouvons de nombreux postes pour lesquels nous aurions voté OUI si ceux-ci avaient fait l’objet d’un vote séparé. Notamment tout ce qui concerne : la transition environnementale, les travaux pour les économies d’énergie dans les bâtiments existants, le soutien aux écoles publiques et privées, le soutien aux projets autour de l’enfance (crèche, périscolaire, espace jeunes, etc), les programmes d’animation de l’année 2023, les subventions aux associations et l’aide au CCAS et envers nos anciens.

Comme nous l’avons signalé, nous regrettons que rien ne soit prévu pour un éventuel rachat des terrains Kalhyge pour favoriser et initier leur déplacement dans la zone de Montifaut. Une telle proposition aurait permis d’engager une véritable discussion pour ce déplacement.

Après la réunion publique (Elus, Kalhyge et Riverains) nous avons demandé à avoir une délibération supplémentaire dans le conseil municipal du 13 mars dernier à ce sujet. Nous n’avons obtenu que le vote d’une motion qui vient d’ailleurs de paraître dans la presse. Pour rappel voici le contenu de cette motion :

« Pour le maintien de l’entreprise Kalhyge et de ses emplois sur Pouzauges tout en l’accompagnant dans sa réimplantation sur la zone d’activité de Montifaut. Le conseil considère que le projet de réinstallation de l’entreprise sur le site actuel (rues de la Faucherie, de l’Aumônerie et Catherine-de-Thouars) pose des problèmes d’ordre environnementaux et pourrait causer des nuisances pour le voisinage. Le conseil municipal, à l’unanimité des votants, réaffirme « son souhait de conserver l’entreprise Kalhyge et ses emplois à Pouzauges » et réaffirme « sa volonté d’accompagner l’entreprise dans sa réimplantation sur les terrains qui lui ont été proposés sur la zone d’activité de Montifaut (Vendéopôle) ».

Si nous n’avions rien demandé, y aurait-il eu le vote d’une telle motion ?

Nous avons ensuite demandé à ce que le conseil municipal, lors de sa prochaine tenue, puisse travailler à une proposition de rachat des terrains Kalhyge en contre partie de leur déplacement dans la zone de Montifaut. La réponse a été sans équivoque : NON !

Y aurait-il deux poids deux mesures : une motion pour « faire bien » devant les riverains excédés et le refus de proposer un début de négociation ?

Allons-nous finir par nous retrouver avec une friche industrielle en plein coeur de bourg et qui risque de perdurer durant de nombreuses années…???? Bien évidemment nous ne le souhaitons pas : soit une reconstruction sur place prenant soin d’incorporer au mieux les bâtiments dans le paysage en faisant le maximum pour que les nuisances dûes à l’activité rentrent dans des normes acceptables pour les riverains, mais gardons espoir que le déplacement en zone industrielle de Pouzauges soit la version retenue.

REUNION PUBLIQUE DU JEUDI 9 MARS

AVEC LES RIVERAINS DE LA SOCIÉTÉ KALHYGE ET LA MUNICIPALITÉ

             Le jeudi 9 mars s’est tenue la réunion publique entre les Riverains, la Municipalité de Pouzauges et les responsables de l’usine Kalhyge.

             En tant qu’élus du groupe Vivre Pouzauges Ensemble Naturellement nous n’avons reçu aucune invitation à y participer. Nous l’avons appris par une publication sur Facebook et par les Riverains qui, eux, avaient reçu un courrier. Nous n’étions probablement pas désirés…?

La presse n’était pas présente non plus…  étrange mon cher Pouzaugeais, de peur peut-être d’avoir un article négatif dans la presse !

De notre côté, notre position est très claire : nous souhaitons le maintien de la société Kalhyge et de ses emplois sur notre ville de Pouzauges. Un maintien avec un déplacement de cette usine dans notre zone industrielle pour pouvoir redonner au quartier de la Faucherie une douceur de vivre dans notre « Petite Cité de Caractère ».  Pour cela, la commune doit être facilitateur de ce déplacement et ce projet est pour nous prioritaire. Ce déplacement permettra à la société Kalhyge de meilleures conditions d’exploitation de son activité. Les freins actuels à ce déplacement sont essentiellement financiers…

Ci-dessous vous pourrez parcourir un compte rendu réalisé par l’un des riverains présent ce jour-là.

Une pétition est en cours de signature, si vous souhaitez la signer n’hésitez pas à vous rapprocher de nous, nous ferons suivre aux Riverains.

Bonne lecture à tous.

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Madame le maire, Direction Kalhyge,

               Lors de la réunion du 9 mars dernier, le débat qui a suivi la présentation du calendrier de réouverture de l’usine Kalhyge (en partie détruite par un incendie dans la nuit du 24 août 2022) a mis en lumière que, outre le fait que la majorité des personnes présentes se positionnaient clairement contre le maintien du site à son emplacement actuel, plusieurs questions, posées aux dirigeants de l’entreprise, n’ont pas trouvé de réponses.

            Il nous a donc paru important de vous faire part de nos commentaires :      

            Tout d’abord, maintenant que les travaux de démolition sont terminés, nous pensons qu’il est possible, pendant les divers travaux de réhabilitation, de libérer une partie de la route qui dessert la Faucherie pour permettre aux riverains d’accéder plus facilement à leurs habitations. Si nous comprenons que le risque d’effondrement du bâtiment a imposé cette obligation sécuritaire, désormais, plus rien ne semble la justifier. Cette mesure coercitive pénalise grandement les usagers, les contraignant à passer par la très pentue rue de la Faucherie, plus adaptée pour les piétons, car difficile d’accès et possédant une sortie extrêmement dangereuse pour les automobilistes malgré la mise en place de feux de signalisation.

           Madame le maire a très justement fait remarquer qu’en grande ville, les travaux de construction d’immeubles n’isolent pas ainsi les habitants d’un quartier. Ici, le passage devant l’usine est suffisamment large et cette action nous semble relever d’une simple organisation de chantier (organisation, d’ailleurs, que l’entreprise aurait bien été obligée d’adopter dès le départ s’il n’y avait pas eu d’autre voie d’accès à la Faucherie).           

            Deuxième point, l’incendie a fait libérer des particules d’amiante qui se sont déposées un peu partout dans les terrains alentour. Des prélèvements ont été effectués à la demande de Kalhyge dans les jardins de quelques particuliers. Or, à ce jour, il n’est pas possible d’avoir connaissance du compte-rendu de ces prélèvements et le responsable des travaux, questionné à ce sujet lors de la réunion, nous a apporté une réponse évasive. Ce manque de transparence est pour le moins gênant et donne le sentiment fâcheux qu’on nous cache « quelque chose ». Par ailleurs, nous avons été surpris que madame le maire ne demande pas plus d’éclaircissement sur ce sujet qui relève d’un problème de santé publique.

            D’une manière générale, on a pu remarquer qu’entre le monde de cette entreprise et celui des riverains, un fossé, résultant d’une absence totale de communication depuis de nombreuses années, s’est creusé ; les préoccupations du directeur du site semblaient assez éloignées de celles relatives au bien-être des habitants. Mais peut-être que ce manque d’empathie constaté a été plus un réflexe de défense face à des questions parfois dérangeantes (mais justifiées).

            Il faut préciser qu’à la suite de l’incendie qui a mis un arrêt à l’activité Kalhyge, nous avons découvert une vie libérée de toutes nuisances et nous nous sommes mis à espérer que l’usine ne rouvrirait plus. Cette réunion, qui a fait voler en éclat nos espoirs, a généré une certaine frustration.

            Il y a longtemps que personne ne s’est plus vraiment penché sur ces nuisances qui impactent fortement notre vie au quotidien. Les vieilles menaces de délocalisation, brandies par d’anciens dirigeants lors de demandes de changement proposées par la municipalité de l’époque (bien avant le rachat de la société par Kalhyge), ont bloqué tout dialogue. Avec le temps, le « non négociable » est devenu un fait acquis pour l’établissement, et pour nous, les habitants (et peut-être également pour la mairie) une fatalité. Heureusement, les temps et les mentalités ont changé et aujourd’hui une entreprise qui sait faire valoir ses droits, n’ignore plus ses devoirs.           

            Nous avons bien compris que seuls les coûts élevés d’une nouvelle implantation empêchent le déménagement en zone industrielle et devant cet état de fait, une démarche amiable nous paraît indispensable si l’on veut éviter une situation conflictuelle, rendant impossible tout dialogue. Nous souhaitons donc, faisant ainsi écho à deux réflexions pertinentes émises à la fin de la réunion, voir se créer une commission tripartite, réunissant des représentants de l’entreprise Kalhyge, des délégués de riverains et des représentants de la mairie. C’est, à notre avis, le seul moyen de trouver les solutions qui permettraient de diminuer les nuisances, sans pour autant perturber la bonne marche du site.

            Dans ce travail du « apprendre à vivre ensemble », nous pourrions voir ce qui peut être amélioré comme, par exemple, quid du terrain en friche, situé entre l’usine et la rue Catherine de Thouars et appartenant à la société Kalhyge? Ne pourrait-on pas en faire un parking paysager ? L’aménagement de ce terrain vague, mal entretenu et inutile, permettrait de libérer des places de stationnement dans les rues adjacentes au site, généralement occupées par les voitures des salariés de l’entreprise, et d’embellir notre petite cité de caractère.

            Ce n’est donné qu’à titre d’exemple ; le but de cette lettre n’étant pas de dresser une liste exhaustive des divers problèmes rencontrés et relatifs aux dégagements de fumées, aux odeurs incommodantes, aux bruits du karcher, aux ballets incessants des camions, etc., mais de programmer des débats ayant pour but de trouver de possibles améliorations, tout en permettant aux riverains de comprendre le fonctionnement et les problématiques du site.

            L’implantation d’une usine en centre-ville reste une aberration environnementale, apportant dangerosité, pollution, bruit… (rappelons que le bruit est la nuisance classée n° 1 pour les Français). Il est vrai qu’une industrie sans impact n’existe pas et que la vie moderne sans industrie non plus. Cette usine, on le sait, est mal située, mais est présente depuis de nombreuses années (et pour longtemps encore). Si nous en sommes désolés, nous en prenons acte et pensons qu’avec de la bonne volonté, il devrait être possible de trouver des solutions permettant d’améliorer le « vivre ensemble ».

            Il n’est peut-être pas inutile de rappeler certaines contraintes de l’entreprise concernant les bonnes pratiques à appliquer au quotidien. N’oublions pas qu’elle se doit de limiter ses émissions de bruit en limite de propriété :

  • de 7 h à 22 h, l’émergence doit être inférieure ou égale à 5 DBA
  • de 22 h à 7 h, l’émergence doit être inférieure ou égale à 3 DBA.

            Un non-respect de ces obligations occasionne des désagréments susceptibles de nuire à la santé des riverains et de porter atteinte à leur patrimoine.

            Par ailleurs, pour rappel de la loi, des réglementations locales, plus sévères que les textes réglementaires généraux, peuvent être décidées par la municipalité. Si une activité, comme Kalhyge, est trop bruyante, la mairie peut faire réaliser des contrôles et demander au chef d’entreprise de se conformer aux obligations liées à la législation en vigueur.

            Concernant la reconstruction qui devrait, hélas, commencer, nous rappelons à l’entrepreneur qu’il doit prendre toutes ses précautions pour limiter le bruit en se conformant aux conditions d’utilisation ou d’exploitation de matériels.

            En conclusion, nous précisons que ce courrier n’a pour but que de désamorcer un conflit larvé qui commence à prendre de l’ampleur. Nous sommes parfaitement conscients que sans la bonne volonté et l’implication de chacun, rien ne pourra s’améliorer.

            Nous espérons que vous prendrez des mesures allant dans le bon sens, mesures concernant la santé et la sécurité des riverains, la réputation de l’entreprise Kalhyge et, d’une manière générale, le « bien vivre » à Pouzauges.

            Dans cette attente, nous vous prions de croire, madame, monsieur, en l’expression de nos sentiments respectueux.

P.P.I., D.O.B. et R.O.B.

3 étapes nécessaires à la gestion d’une commune…

Mais qu’est-ce donc que le D.O.B., le R.O.B. voir même le P.P.I. …???

D.O.B. = Débat d’Orientation Budgétaire…

R.O.B. = Rapport d’Orientation Budgétaire…

P.P.I. = Plan Pluriannuel d’Investissement…

Voilà donc trois termes barbares de la commission finances de (presque) toutes les communes de France.

«Presque»… parce que les communes de moins de 3500 habitants ne sont pas soumises aux mêmes exigences.

Les Intercommunalités et les villes de plus de 3500 habitants sont soumis aux trois…

Pouzauges, donc plus de 3500 habitants, est donc soumise au P.P.I.,  R.O.B. et D.O.D..

P.P.I. : En décembre, nous est proposé le P.P.I. qui regroupe tous les investissements prévus par l’équipe municipale en place pour le mandat ou plutôt le reste du mandat en cours. Lors de la présentation du P.P.I., les investissements prévus sont donc «théoriquement» discutés en conseil municipal. Quelques questions ont bien été posées… toutes les réponses n’ont pas été apportées… Ce P.P.I. est réalisé par un cercle restreint (Maire, et Adjoints dans lequel il y a bien entendu l’Adjoint aux finances…).  Il peut comporter tous les postes nécessitant un investissement dans l’année en cours ou à venir. Il peut s’agir de : Acquisitions de terrains ou de d’immeubles, de véhicules pour les services techniques, d’achat de mobilier, de travaux de rénovation (salle Emile Robert, ancienne boulangerie, périscolaire, etc…), des frais  d’architectes, de maîtrise d’ouvrage, d’entretiens des bâtiments existants (mairie, centre technique, écoles Dolto ou Jules Vernes, tous les bâtiments appartenant à la commune (ancienne perception, la Licorne, le centre des Remparts,  les salles de sports, les terrains de tennis, foot, hand-ball, cimetière, etc…), l’entretien des voiries, la rénovation/entretien des signalétiques existantes et à créer, l’éclairage public, et la réalisation d’études pour les avant projets du futur…entre-autre.

Le P.P.I. présenté au conseil municipal du 12 décembre 2022, chiffrait l’ensemble des ces opérations à 4 167 908 euros pour l’année 2023, 3 400 800 euros pour l’année 2024, 3 415 800 euros pour 2025 et 245 000 euros pour l’année 2026. Ce qui nécessiterait le recours à un emprunt de 4 400 000 euros sur 2024 et 2025…

Après un premier mandat avec très peu d’investissement et surtout un manque total d’entretien des bâtiments et structures existantes, l’équipe en place voit un peu grand…

Il semblerait que les choix inscrits dans le P.P.I. de décembre 2022 n’aient pas attiré l’attention de notre adjoint aux finances quant aux conséquences financières de ceux-ci pour la fin du mandat…!

D.O.B. : au conseil municipal du 30 janvier 2023, sur la base du P.P.I. établi, on nous propose alors une simulation des finances de la commune pour les 4 années à venir. 

La première simulation respectant l’ensemble des souhaits d’investissements prévus dans le P.P.I. par l’équipe en place nous montre un taux d’endettement de la commune passant de 2,2 années (actuellement) à 6,6 années pour 2025…

Face à ce résultat, pour le moins surprenant, un deuxième scénario nous est proposé avec une augmentation de 3% sur la Taxe Foncière et un «arbitrage» sur les dépenses prévues au P.P.I. pour réduire le taux d’endettement qui se profilait… Dans ce scénario nous arrivons à un taux d’endettement de la commune prévu pour la fin de ce mandat à 2,4 années, ce qui en soit est nettement plus prudent face à la situation générale (locale, régionale, nationale et probablement mondiale qu’il ne faut pas exclure). Une question peut se poser : Pourquoi nous avoir fait deux scénarios sur les investissements ? Serait-ce pour justifier les promesses qui ne vont pas pouvoir être tenues ?

Pour information, «le taux d’endettement d’une commune» se calcule par rapport à sa C.A.F. (Capacité d’Auto Financement) sur une année… ou plus simplement, ce qu’une commune peut dépenser sur une année sans avoir besoin de recourir à l’emprunt bancaire. On pourrait appeler cela son Épargne ou son Cash…

Jusque là tout va bien, en espérant que chaque lecteur ait bien saisi la situation…

QUESTION… une question bien sûr vous taraude l’esprit : quels sont les investissements prévus au P.P.I. de base et qui ne seront pas réalisés pour faire baisser ce taux d’endettement de 6,6 à 2,4 années ????

Bien évidement nous avons posé la question en D.O.B…

D.O.B. qui nous vous le rappelons veux dire : Débat D’Orientation Budgétaire…

Aucune réponse de l’adjoint aux finances sur les «Choix/Arbitrages faits», comme si nous n’avions rien demandé, comme si nous n’existions pas…

Voyant notre mécontentement à cette NON réponse de l’adjoint aux finances, Mme le Maire, a fini par nous répondre de façon évasive et pour le moins peu précise. Certains conseillers voyant bien la retenue d’informations évidente commencaient à se demander comment cela allait-il finir…

Pour clore le tout, nous signalons que les comptes rendus des conseils municipaux ne reflètent pas la réalité des débats. Lors du conseil municipal du 13 mars dernier nous nous sommes « abstenus » pour la validation du procès verbal du conseil municipal du 30 janvier dernier, estimant que nos propos ne sont pas retranscrits correctement…

Nous envisageons à l’avenir de demander l’enregistrement audio des Conseils Municipaux pour avoir une preuve de ce qui est dit, et ainsi s’assurer de la bonne retranscription dans les procès verbaux.

Il est fort triste d’en arriver là !

Si vous souhaitez plus d’informations sur le sujet FINANCES nous vous proposons de regarder le Procès Verbal du Conseil Municipal 30 janvier 2023 en suivant le lien suivant : PV CM 30 JANVIER 2023

LABYRINTHE

(Pouzauges : « la cité Labyrinthe »)

Aurait-on l’intention de nous embrouiller ?

Très peu de monde à la balade proposée par la municipalité en amont des voeux 2023 pour découvrir la « Cité Labyrinthe »… Très peu de monde tout simplement aux voeux, même pour boire un coup ! Le dimanche comme jour choisi serait-il un mauvais choix, il vaut mieux peut-être laisser ce jour pour la vie de famille ? Nous ne reviendrons pas sur les voeux aux personnels municipaux ou peu d’agents étaient présents, chose inhabituelle, voir impensable. Ces situations posent beaucoup de questions. Les réponses ou éclaircissements finiront bien par arriver.

L’idée de la « Cité Labyrinthe », des « Moulinets multicouleurs (que nous avons vu fleurir l’été dernier) » et du rachat de l’ancien garage Hay viennent de l’étude faite par le cabinet ENTRELIEUX qui a déjà coûté un peu plus de 60 000 euros à la commune. Il est vrai que pour un tel montant il fallait bien avoir quelques idées… sont-elles les meilleures et justifient-elles le montant de l’investissement financier . Une telle somme correspond presque au 3% d’augmentation de la taxe foncière qui va rapporter 71000 euros de plus à la commune…

Comme vous pouvez le comprendre, tout est affaire de choix et de priorité dans une commune, et nous dirons également, comme dans un ménage ou comme dans une entreprise…!!!

Pouzauges : Petite Cité de Caractère, OUI, Pouzauges : Petite Ville de Demain, OUI, Pouzauges : Ville Sportive, pourquoi-pas…

Pouzauges : La Cité Labyrinthe, nous nous posons des questions…, de plus cette définition et objectifs ne résultent pas d’une décision du conseil municipal mais simplement d’une validation par Mme le maire. Nous vous proposons quelques définitions du therme « Labyrinthe » :

Suivant Le Dictionnaire Français :

Sens direct : Lieu d’ou il est difficile de sortir – Synonyme : Dédale.

Sens indirect : Complications – Synonyme : Imbroglio.

Suivant le LAROUSSE :

  • 1. Dans l’Antiquité, vaste édifice comprenant d’innombrables salles agencées de telle manière que l’on ne trouvait que difficilement l’issue.
  • 2. Réseau compliqué de chemins, de galeries dont on a du mal à trouver l’issue ; dédale. Synonymes : Dédale, Lacis, Réseau.
  • 3. Complication inextricable : Le labyrinthe des lois. Synonymes : Embrouillamini, Imbroglio, Maquis, Méli-Mélo.
  • 4. Ensemble des parties qui composent l’oreille interne (limaçon ou cochlée, vestibule et canaux semi-circulaires).
  • 5. Motif à compartiments en méandres, traité en dallage, en mosaïque, en plantations dans un jardin et le plus souvent centré à l’imitation du labyrinthe crétois.
  • 6. Appareil constitué d’un ensemble d’allées et d’impasses, employé pour étudier les comportements d’apprentissage chez l’animal.

Suivant Wikipédia :

Un labyrinthe (λαϐύρινθος ou λαβύρινθος / labúrinthos en grec ancien, labyrinthus en latin) est un tracé sinueux, muni ou non d’embranchements, d’impasses et de fausses pistes, destiné à égarer ou à ralentir celui qui cherche à s’y déplacer. Ce motif, apparu dès la préhistoire, se retrouve dans de nombreuses civilisations sous des formes diverses.

Le mot désigne dans la mythologie grecque une série de galeries construites par l’architecte Dédale pour enfermer le Minotaure. En latin, le labyrinthus est un espace clos dont il est difficile de trouver l’issue.

Le mot dédale sert souvent de synonyme à labyrinthe. Cependant une distinction est parfois opérée entre le terme dédale, qui désigne un labyrinthe avec des murs, des impasses et des choix multiples, et le terme labyrinthe qui désigne un espace sans mur, avec un chemin unique (comme celui de la cathédrale de Chartres).

Au sens figuré, le labyrinthe correspond à un système complexe, tortueux, qui peut être concret (architecture, urbanisme, jardins, paysages…) ou abstrait (structures, façons de penser…) et où il est fréquent de se perdre, faute de saisir la globalité du cheminement.

Une question simple pour finir : le terme « Labyrinthe » est-il un choix judicieux pour définir notre commune ?

Organiser une visite de notre ville sous l’idée de « Labyrinthe » alors que rien n’a évolué, qu’aucun travaux ou amélioration n’ont été faits, est-ce judicieux ?

Nous laissons à chaque Pouzaugeais le soin d’apporter sa propre réponse.

Le dicton du trimestre :

Vivez toujours avec la conscience de n’être inférieur à personne et avec l’humilité de n’être supérieur à personne.

Vous pouvez découvrir nos anciennes publications :

Édito de Janvier 2023

Nos voeux 2023 à la population en vidéo

Édito d’Octobre 2022

Le 125ème Anniversaire du Centre de Secours de Pouzauges – Foire d’Automne 2022 – Bienvenue aux nouveaux Commerçants

Rénovation de la Salle Emile Robert : Que dire, que faire, que penser…? – Délégations du Maire et des Adjoints

Le City Parc – Incendie dévastateur chez Khalige – Achat ancien garage Hay rue Catherine de Thouars

Est-ce vrai docteur que vous allez partir ?

Édito de Juillet 2022

Félicitations à Mme Véronique BESSE – Ô Temps d’une pause, nouvel accueil pour nos aînés – Rénovation de la Salle Emile Robert

Délégations du Maire et des Adjoints – Décorations estivales – Inauguration du haut de la ville – Rapport du G.I.E.C.

Édito d’ Avril 2022

Félicitations aux ouvriers municipaux – Bienvenue à Mme Marion Dupuis aux services techniques – Délégations du Maire et des Adjoints

Édito de Janvier 2022

Nos Voeux 2022 en vidéo à la population – Achat hors Conseil Municipal pour des sommes importantes – Responsable des Services Techniques

Édito d’Octobre 2021

Civisme – Chèques Cadeaux du Pays de Pouzauges

Édito de Juillet 2021

Déroulement d’un Conseil Municipal selon l’équipe Maire Adjoints en place…!!!

Édito d’Avril 2021

Energie Verte – Budget 2021 – La France, notre beau pays en quelques chiffres

La 5 G… bonne ou mauvaise évolution ? – Séquences Nettoyage de notre ville en images et en vidéo.

Édito de Novembre 2020 et voeux 2021

Voeux en vidéo pour 2021 – Activités Economiques – Quand la démocratie est là les choses avancent dans le bon sens…

Sécurité & Incivilités – Politique d’Urbanisme de notre ville – Ecologie et Economie – Les places de parking pour handicapés dans le Centre-Ville

Proposition de mise en place d’un document d’information sur l’ensemble des mesures d’urbanisme pour permettre aux Pouzaugeais d’éviter les erreurs.

Incivilités de cet été 2020 – Devenir de la maison Dupont au 24 place de l’église.

Ouverture de notre page FaceBook.

Édito de Juillet 2020

Comptes rendus des conseils municipaux des 27 mai et 15 juin 2020

Urbanisme & Entreprises – Incivilités & Vandalisme – Ancien bâtiment MECABOR

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  • La diffusion de notre Edito trimestriel pour ceux qui le peuvent par email, pour cela il suffit de nous transmettre votre adresse email et vous recevrez chaque trimestre nos publications. Vous pouvez nous écrire à « contact@vivre-pouzauges.fr » ;
  • La diffusion de notre Edito trimestriel par courrier papier, pour cela il suffit de communiquer votre adresse postale l’un des membres de notre groupe dont vous trouverez liste en signature de cette page. Chaque trimestre vous trouverez nos publications dans votre boite aux lettres.

A tous ceux qui nous soutiennent dans notre travail, nous vous remercions pour les informations que vous nous faites remonter.

Soyez-sur, que notre action n’a que pour but de faire avancer Pouzauges dans le Bon Sens.

Didier Dolé, Jacques BALLAY, Sophie BENETEAU, Jean-Michel BEAUFFRETON, Monique RANGEARD et Mickaël PRAUD.

DÉCOUVREZ QUELQUES-UNES DE NOS PROPOSITIONS

Faire
« VIVRE POUZAUGES Ensemble Naturellement »
est notre objectif.

Que l’équipe municipale en place puisse être riche de diversité et de compétences pour l’avenir de Pouzauges…

Didier Dolé.