Édito Juillet 2022

Vivre POUZAUGES

Ensemble Naturellement

Edito Juillet 2022 :

Félicitations à Mme Véronique BESSE

Les élections législatives sont terminées.

Merci à tous les électeurs Pouzaugeais qui se sont déplacés et merci pour leur choix envers Mme Véronique BESSE.

Félicitations à toi Véronique pour ton retour à l’Assemblée Nationale. Ta Proximité, ton Engagement et ta Solidarité envers nos Pays de Pouzauges, des Herbiers, de Mortagne sur Sèvre, de Saint Fulgent et de Montaigu -Vendée ont porté leurs fruits.

Face à une adversaire que l’on ne voyait que très rarement sur nos territoires, ta présence régulière sur le Pays de Pouzauges, ta gentillesse, tes rencontres régulières avec Bérangère Soulard notre Présidente de Communauté de Communes et tes venues régulières pour soutenir nos sportifs, nos entreprises et nos associations sont le signe de ton engagement et de ta proximité pour notre Pays.

Nous comptons sur toi pour défendre notre Bocage de Montaigu à Pouzauges. Protéger, conforter et développer nos emplois. Prendre soin de notre environnement. Garantir l’accès aux soins pour tous. Assurer l’avenir des familles et des jeunes. Renforcer les solidarités de proximité. Voilà de vrais valeurs qui nous animent également nous groupe « Vivre Pouzauges Ensemble Naturellement » pour Pouzauges.

Bonne route et bon vent pour défendre les « couleurs » du Bocage.

Nouveau sur Pouzauges,

Un accueil chaleureux pour nos aînés,

« Ô Temps d’Une Pause »…

L’association Ô Temps d’une Pause a vu le jour grâce à la ténacité de 3 porteuses d’un projet innovant sur le territoire. Séverine, Karine et Nathalie, entourées de personnes bienveillantes ont pu, après 2 années de persévérance ouvrir la Maison d’Accueil Familial à la journée.

Toutes désireuses d’offrir aux aînés un lieu d’accueil chaleureux où les personnes de plus de 60 ans en perte d’autonomie peuvent maintenir ou rétablir un lien social au travers d’activités.

Un moment de répit pour l’aidant familial lui permettant de se ressourcer, de se retrouver.

Ô Temps d’une Pause vit aujourd’hui grâce aux nombreux échanges et rencontres qui lui ont permis d’écrire le premier chapitre de cette belle aventure humaine.

N’hésitez pas à les solliciter pour en savoir plus. Vous pouvez les contacter au 02 51 92 99 68 ou au 07 82 96 83 47.

Rénovation de la Salle Emile Robert…

La rénovation énergétique de la Salle Emile Robert est un mal nécessaire depuis quelques années déjà…

Il est très bien que cette réflexion et ce travail soit « enfin » mis en route.

Trois possibilités de travaux s’offraient à la commune :

– une simple rénovation énergétique ;

– une rénovation énergétique renforcée d’un relookage complet ;

– la destruction pure et simple, comme nous l’ont suggéré certains Pouzaugeais…

Des décisions pas faciles à prendre. Une première étude a chiffré le coût de la rénovation énergétique simple. Une discussion avec des responsables d’associations et des Pouzaugeais volontaires a montré un souhait d’aller plus loin dans ce projet. C’est donc vers la solution de la rénovation énergétique et le relookage complet de la salle que ce projet s’achemine.

Comme notre groupe l’a suggéré, il est important d’aller au fond des choses dès l’étude de départ, pour ne pas se retrouver devant des travaux qui une fois démarrés se retrouvent confrontés à des plus-values multiples et sans fin. Le bon sens des Pouzaugeais présents aux réunions de partage et de réflexion sur le projet, ont eu raison pour finaliser un projet novateur. Parti d’un projet d’environ 1 million d’euros, nous voilà rendus à peu prés au double…

Nous ne critiquons pas ce résultat, qui pour nous, nous paraît normal quand au regard de la grandeur de la salle, en sachant également que l’ensemble de l’aménagement du parking doit être revu.

Le permis de construire est déposé et une fois celui-ci obtenu, l’ appel d’offres pour les différents corps de métiers va être lancé…

Au vu de la situation tendue sur le marché des matières premières, nous espérons très vivement que les prix ne vont pas s’envoler de manière démesurée par rapport aux prévisions chiffrées du cabinet d’architecte.

Si tel était le cas, il restera au conseil municipal la possibilité d’ajourner le projet pour cause de dépassement de budget.

Un autre paramètre vient également pointer son nez dans les affaires de la commune, les futures dotations de l’état à l’égard des collectivités (communes et inter-communalités), paramètre financier non négligeable pour l’avenir de toutes collectivités. Pouzauges, à ce niveau s’en tire pour le moment bien, du fait du peu de travaux réalisés dans le mandat précédent et donc de l’absence de nouveaux emprunts. La dette de la commune s’établie à 2 années et demi, ce qui est très peu par rapport à beaucoup de communes françaises. Un état de fait que nous avions cité lors de notre campagne électorale de 2020 mais qui s’avère aujourd’hui être un atout pour notre ville. Nous savons dire les choses qui nous semblent injustes et négatives, sachons également dire celles, qui au bout du compte, se révèlent positives…

Deux regrets et fautes pour nous sur ce dossier :

Le choix de l’architecte du projet n’est pas un choix validé en Conseil Municipal, mais un choix réalisé uniquement par Mme le maire et ses adjoints….! A quoi sert le Conseil Municipal ????

Nous n’avons pas été convié dès le départ du projet à participer aux réunions de travail… Il est vrai que si nous l’avions été le choix de l’architecte aurait été une décision de l’ensemble du Conseil Municipal…!!!

Le cabinet POCHON de Fontenay le Comte, retenu par la mairie, jouit d’une réputation sérieuse.

Pour rappel ou information la rémunération d’un cabinet d’architecte se fait sur un pourcentage sur le COÛT de l’ENSEMBLE des TRAVAUX REALISES à la FIN DU CHANTIER. L’ensemble des plus-values (travaux non prévus et hausses du cours des matières premières) rentrent en jeu dans le calcul de sa rémunération. A moins d’un accord spécifique dès la signature du contrat, ou d’un accord au débotté au cas par cas, plus un chantier coûte cher, plus le cabinet d’architecte est rémunéré. On comprendra facilement que des oublis lors de l’étude du dossier de base correspondent à un chiffrage bas et donc à un bon positionnement face à ses concurrents… En fonction de la suite de l’évolution du chantier, ce positionnement peut être tout autre !

Pour en finir, les différentes discussions que nous avons pu avoir avec le cabinet POCHON nous semblent sérieuses et celui-ci semble compétent. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que les situations, nationale et internationale, ne viennent pas augmenter le budget de ces travaux, une fois lancés il sera trop tard pour faire marche arrière.

Nous souhaitons que ce projet arrive à son terme dans des conditions financières normales.

Cette Salle Emile Robert redeviendra, alors, un lieu de convivialité pour les Pouzaugeais…

Dernières réflexions :

« LA RAISON PREMIÈRE DU TRAVAIL DE RÉNOVATION DE LA SALLE EMILE ROBERT EST :

SA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE »

Dans les solutions abordées et proposées par le cabinet d’architecte Pochon, un système de chauffage par géothermie a été évoqué, en alternative au tout électrique et également face à la possibilité du gaz qui ne passe pas loin de la salle.

Ce système a un avantage majeur et un inconvénient majeur également :

La géothermie procure une indépendance énergétique avec un coût de fonctionnement minimal.
La géothermie est d’un coût supérieur à l’installation.

Le choix de rester en électrique avec de l’Aérotherme est la décision actuelle.

Nous avons trouvé que cette décision a été pour le moins prise rapidement sans véritable concertation… « Ce sera l’Aérotherme, l’investissement en géothermie est bien trop cher… »

Face à la crise énergétique qui semble pointer le bout de son nez, ne serait-il pas bon de faire le choix de l’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE ?

A notre goût le choix de l’énergie a été fait plus que vite. Il est vrai qu’à l’époque des discussions du choix d’énergie, la Russie n’avait pas encore décidé de rentrer en guerre contre l’Ukraine, et que… nous ne pensions pas un moment qu’une partie du gaz que nous consommons vienne de Russie…

A l’heure ou nos dirigeants nationaux parlent de remettre en route des centrales à charbon pour palier au manque de gaz et aux centrales nucléaires à l’arrêt, ,ne serait-il pas judicieux de revoir notre choix de chauffage pour la salle Émile Robert ???

Pour information, la résidence des Collines se sert de cette énergie, la GÉOTHERMIE, pour se chauffer depuis sa création.

L’investissement de l’époque, limite grandement la dépense énergétique Électrique actuelle.

Face à des factures d’électricité qui s’annoncent en hausse pour les Particuliers et les Collectivités, nous demandons à ce que la décision soit âprement rediscutée avant qu’il ne soit trop tard pour revenir en arrière.

Serons-nous entendus ? »

Déclaration Officielle du groupe

Vivre Pouzauges Ensemble Naturellement

au conseil municipal du lundi 11 juillet 2022

DELEGATIONS DU MAIRE ET ADJOINTS

Comme nous l’avons expliqué dans notre édito de Janvier 2022, les attributions des DELEGATIONS DU MAIRE et des ADJOINTS votées dans la foulée de l’élection du maire lors du 1^er conseil municipal à l’issue de l’élection en mars 2020 sont pour nous irrespectueuses de la démocratie. Ce vote s’est fait avec 26 oui et 3 abstentions. Les 3 abstentions venant de notre groupe.

Si plusieurs articles méritent une révision, le 3, le 4 et le 20, le 4 est le plus dangereux pour la démocratie. Par la non-fixation d’un montant limitant les dépenses possibles faites par le maire sans en référer à son conseil, il lui confère TOUS LES POUVOIRS.

« Article 4 : de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres ainsi que toutes décisions concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget ».

Comme c’est souhaitable, cette délibération peut délimiter l’étendue des compétences déléguées (catégories de marchés, avenants) et notamment prévoir un seuil d’achats au-delà duquel l’assemblée délibérante dispose à nouveau de ses pouvoirs. Mais cette délégation de compétences peut aussi ne comporter aucune limite. Tel sera le cas dans l’hypothèse où le 4° précité est repris littéralement dans la délibération donnant délégation. Par suite, le conseil municipal ne pourra plus intervenir sur les marchés publics passés par la commune, hormis pour prévoir les crédits à inscrire au budget. Il reviendra donc au maire de gérer seul toutes les procédures, de leur lancement jusqu’au choix des attributaires.

D’expérience, nous devons à la vérité de dire qu’une telle « subtilité » échappe encore à nombre de petites communes et de nouveaux conseillers municipaux. Lesquelles confondent le maire délégataire du conseil municipal avec le maire exécuteur des délibérations de ce même conseil.

Autrement dit, un maire que le conseil a, en début de mandat, délibérément désigné comme « seul maître à bord » dans tout ou partie des 29 domaines visés par la loi et un maire qui se borne à être, osons la métaphore, « la voix de son maître ».

Sauf à délibérer pour reprendre la compétence qu’il a accordée au maire délégataire, le conseil municipal devra se faire une raison, six ans durant, en souffrant la loi qu’il a lui-même faite.

NOUS DEMANDONS DONC OFFICIELLEMENT

LA REVISION DES DELEGATIONS DU MAIRE et DES ADJOINTS.

A titre de comparaison le montant financier mis dans cet article 4 se situe en général entre 5000 et 15000 euros pour les petites et moyennes communes. Pour la Communauté de Communes du Pays de Pouzauges ce montant est de 23 000 euros. Comme vous pouvez le constater entre une règle avec un montant fixé et pas de règle du tout la marche est immense.

Nous demandons qu’à l’article 4 le montant soit à 10 000 euros par achat ou groupe d’achat pour un seul et même sujet (exemple : les moulins à vent multicouleur : prix des moulins et dépenses induites pour sa pose).

Que dire des articles 3 et 20 qui donnent pouvoir jusqu’à 1 000 000 d’euros…??? 100 000 euros nous paraitraient plus respectueux pour la démocratie de notre Conseil Municipal.

Nous demandons également que toute nouveauté ou innovation soient soumises au Conseil Municipal, avec chiffrage à l’appui, avant d’être mise en œuvre.

Nous ne sommes pas fiers de mettre à jour ces éléments, nous aurions préféré que malgré nos divergences, un travail constructif pour Pouzauges puisse être fait en collaboration intelligente et respectueuse d’un minimum de démocratie… Cet état de fait explique les dépenses, y compris pour des montants importants, fait en toute légalité par le maire et les adjoints, sans qu’aucun vote en dehors de celui du budget, ne vienne valider une dépense par le Conseil Municipal lui-même… Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux, il vous appartient de faire en sorte que CE Conseil Municipal devienne un vrai lieu d’échange et de construction pour la vie Pouzaugeaise.

Nous vous remercions pour votre attention et attendons lors du prochain conseil municipal une réponse officielle à notre requête.

Décorations estivales…

La décoration de nos rues, places et monuments est une part importante dans le vécu de la période estivale par les touristes bien sûr, mais également par les Pouzaugeais.

Le choix des MOULINETS MULTICOULEURS vient probablement des réflexions apportées par le cabinet ENTRE-LIEUX sur l’étude de notre ville. De nombreuses remarques sur le vent présent dans notre cité ayant été faites..

L’originalité est là.. on peut se poser la question sur le rapport : site historique, écologie et moulinets en plastiques ???

En centre-ville, pourquoi pas… A notre goût les guirlandes fanions auraient bien fini la déco.

Au niveau du château, nous pensons que cela ne colle pas. A l’heure ou les travaux sur nos maisons sont soumis à une réglementation rigoureuse, nous ne sommes pas sûr que l’Architecte des Bâtiments de France, s’il avait été questionné, ait validé l’idée…

Les avis sont à priori très partagés…

Au niveau du vieux château, en dehors du décalage d’image, il y a cependant un avantage certain pour les Pouzaugeais habitant aux abords de celui-ci : pour le moment les Moulinets font moins de bruit que les drapeaux fixés habituellement sur des mats non graissés et qui émettaient un grincement désagréable lorsque le vent les faisait tourner sur leur base. Dormir la nuit en été avec sa fenêtre ouverte permettait de jouir pleinement de ces sensations auditives…

A voir si en 2022, les habitants du centre-ville n’auront pas les mêmes désagréments, l’avenir répondra à cette question..

Trois regrets pour ce dossier :

Le choix et l’achat des MOULINS À VENT de décoration a également été une décision de Mme le Maire et des Adjoints sans que le Conseil Municipal n’ait eu son mot à dire….! Ce projet a été un sujet du Conseil Municipal de Juin alors que les moulins à vents étaient déjà installés…!!! A quoi sert le Conseil Municipal ???????

Les MOULINS À VENT ont été acheté en ITALIE… quel dommage de ne pas avoir un produit Français !!!!

Coût de l’opération : 11 054,33 euros TTC (GIOBAS – LES MOULINS – 3 034,61 euros + STURNO – POSE 7 200,00 euros + CEDEO – COLLIERS DE FIXATION – 819,72 euros)… Pour comparaison les drapeaux et kakémonos des années précédentes étaient fabriqués dans le nord de la France et le coût pour une année était de moins de 2000,00 euros, peut-être s’agit-il uniquement d’un réassortiment en fonction des éléments restants, mais quand même !!! A celà on peut rajouter la location de la nacelle pour la pose des banderoles de fanions pour 827,59 euros… A quoi sert le Conseil Municipal ???

Oups, il serait bien que les choses soient faites dans l’ordre.

Bon vent à nos moulinets qui ne tournent que lorsque le vent est dans le sens de leur installation…

Inauguration du haut de la ville…

Le 8 juillet dernier a eu lieu l’Inauguration du haut de la ville suite au chantier du Centre des remparts, l’ensemble des rues aux alentours a été rénové.

Belles réalisations dans l’ensemble. Les vieux pavés qui délimitent le passage des voitures sont les bienvenus et collent parfaitement au secteur.

Deux regrets pour ce dossier :

La margelle/escalier réalisé en haut du début de la rue des remparts (croisement rue des remparts et rue du vieux château) rend le passage ardu pour tourner sur la gauche vers le vieux château surtout avec un démarrage en côte corsé… Attention aux carrosseries… Mais cela renforce le côté « Petite cité de Caractère »…

Dans la rue arrivant sur le Bourg Belard (prolongement de la rue du Vieux Château), il aurait été plus judicieux de placer le roulement sur la gauche pour pouvoir avoir un stationnement à droite et donc une portière chauffeur qui ne s’ouvre pas sur un mur… Normalement le stationnement est interdit, mais là encore est-il respecté ??? Pour cela, faudrait-il que « stationnement interdit » soit signalé…! Manquerait-il quelques panneaux ?

Le coût des travaux de la partie « chaussée » est enfin dévoilé lors de l’inauguration : dans les 750 000 euros avec un taux de subvention proche de 80%. L’État continuera-t-il a pouvoir être aussi généreux au vu de la dette nationale accumulée ces dernières années ?

Ce dossier a été traité sur la fin du mandat précédent, nos prédécesseurs ont ils eu leur mot à dire sur ce dossier ???

Félicitations aux ouvriers municipaux des espaces verts pour la réalisation des différents massifs,

du très joli travail.

ENVIRONNEMENT

Rapport du GIEC

(Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat)

Article issu du bulletin trimestriel de l’association Sèvre Environnement. Nous les remercions pour leur autorisation de publication.

Ce Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat a été créé en 1988 dans le cadre du PNUE (Programme des Nations-Unies pour l’Environnement). C’est une association dont les membres sont les pays de l’Organisation des Nations-Unies. Sa mission consiste à faire l’évaluation et la synthèse des travaux scientifiques de recherche menés dans le monde entier sur la question de l’influence de l’homme sur le climat. Publié en février, ce rapport, d’une quarantaine de pages, est bien plus alarmant que le précédent qui datait de 2014. Il a été rédigé par 270 scientifiques du monde entier, représentant 195 pays. Ce rapport analyse les impacts présents, et à venir, du réchauffement. Les conséquences d’un monde toujours plus chaud sont vertigineuses. Pour Antonio GUTERRES, Secrétaire Général des Nations-Unies : « Ce rapport du GIEC est un atlas de la souffrance humaine et une accusation accablante de l’échec du leadership climatique. Les plus grands pollueurs du monde sont coupables de l’incendie criminel de notre seule maison. Au fur et à mesure que les impacts climatiques s’aggravent, l’augmentation des investissements sera essentielle à la survie ». Cette situation concerne toutes les régions du monde et l’ensemble des humains de la maison Terre. Il y a urgence à se préparer à grande échelle !

Ce dernier rapport est sans appel : les conséquences du réchauffement provoqué par les activités humaines ne se conjuguent pas seulement au futur. Sécheresses, inondations, canicules, incendies, insécurité alimentaire, pénuries d’eau, maladies, montée des eaux… se succèdent aujourd’hui sur les cinq continents. Près de la moitié des habitants de la planète, sont déjà « très vulnérables » aux impacts du réchauffement de la planète. Cette vulnérabilité, qui diffère selon les territoires est encouragée par les écarts de développement socio-économique ou encore l’utilisation non durable des terres et des océans, précise le GIEC. Cette souffrance est donc encore plus sensible pour les populations les plus fragiles comme les peuples autochtones ou les populations pauvres, insistent les experts. Mais elle n’épargne pas les pays riches, comme se le rappellent l’Allemagne et l’Australie balayées par les inondations, ou les États-Unis ravagés par les flammes l’an dernier.

La synthèse des études scientifiques sur le climat, démarrée en 1988, a montré que la température moyenne a commencé à croître à partir de 1850 avec l’emploi du charbon comme nouvelle source d’énergie. Pendant les 100 années suivantes cette croissance a été très lente et n’a pas été source d’effets notables. Les relevés analysés par le GIEC montrent clairement que l’accroissement des températures s’est accéléré après la fin de la seconde guerre mondiale avec l’introduction croissante du gaz et du pétrole comme sources d’énergie.

Alors que la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l’ère préindustrielle, le monde s’est engagé en 2015 avec l’accord de Paris à plafonner le réchauffement bien en deçà de +2°C, si possible +1,5°C. en 2050. Mais avec les rejets actuels nous aurons franchi la limite de +1,5°C avant 2030.. La moitié de la population mondiale est déjà victime du réchauffement et du dérèglement des saisons alors que « l’inaction criminelle des dirigeants risque de réduire les faibles chances d’un avenir vivable » s’alarme l’ONU.

Nous avons effectivement atteint un point de basculement très dangereux. L’ignorer aujourd’hui n’est plus une option possible. Pour notre survie, nous devons donc nous adapter et réduire rapidement nos émissions de CO₂. Pour les experts du GIEC « si on s’en tient aux engagements actuels, les émissions devraient augmenter de près de 14% au cours de cette décennie. Ce serait une catastrophe ».

Il y a maintenant urgence à réparer notre maison planète. Pour cela, Il faut agir immédiatement, et à tous niveaux, conformément aux engagements pris à Pais en 2015, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour s’adapter au dérèglement climatique désormais inévitable en raison de l’inertie du système climatique. En France, actuellement, nous émettons 12 tonnes d’équivalents CO₂, par personne et par an, soit l’équivalent des émissions de 12 aller-retour Paris-New York par avion ou 175.000 km avec une voiture Twingo. Nous n’avons pas d’autre choix que modifier au plus vite nos modes de vie, tout en étant bien conscients que nous subirons des contraintes, certes désagréables mais inévitables.

« En avant marche ! » est un merveilleux slogan, une fois accompli le demi-tour¹.

1 Sylvain TESSON : écrivain, voyageur, photographe, nouvelliste. Auteur de L’énergie vagabonde, Prix Renaudot 2019 avec la Panthère des neiges…

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